PROJECTEURS
Heurtier HSM 60
Cet appareil des années 1960 est équipé d'un lecteur sonore optique avec lampe excitatrice basse tension, d'une photodiode au germanium type OAP12 limitant le ronflement et les bruits microphoniques des premiers étages amplificateurs. Un cabestan à grande inertie monté sur roulement à billes, régule la vitesse de déplacement de la pellicule dans le lecteur. L'enregistrement et la lecture magnétique sont réalisés grâce à une tête magnétique qui s'installe à la place du presseur optique. Un puissant ventilateur refroidit la lampe de projection de 1000w. L'entraînement est obtenu par une griffe à 3 dents. L'objectif est un Berthiot d'ouverture 3.2 . Les bras permettent de monter des bobines de 300m.
Ampli sonore à lampes avec enregistrement magnétique et lecture optique et magnétique, préampli mélangeur et micro. Contrôle de modulation par tube "oeil magique".
La caisse du haut parleur sert de rangement pour l'ampli et les différents cordons électriques et câble son.
Matériel en état de fonctionnement
Heurtier HSM Universel 60 Tri-films
Appareil des années 1960 permet la projection des trois formats 8, 9,5, 16mm grâce à un entraînement par deux tourelles rotatives et un système de couloir amovible à queue d'aronde et d'un correcteur de position de griffe pour les différents formats, du 8/16 à perforations à droite au 9,5 à perforations centrales. Deux vitesses de projection sont possibles 18 et 24 images/s avec variation des pales d'obturateur afin d'optimiser la lumière. La lanterne est équipée d'une lampe de 1000w plus condenseur.
Ampli sonore à lampes lecture optique en 9,5 et 16mm.
La caisse du haut parleur sert de rangement pour l'ampli et les différents cordons électriques et câble son.
Matériel en état de fonctionnement
Projecteur 16mm Hortson E
Appareil des années 1960. Equipé d'une lanterne avec une lampe de 500W, et de bras pour bobines de 600m. Cet exemplaire avait été modifié pour passer de bobines de 1500m. L'entraînement de la pellicule est réalisé par un système à croix de malte moins traumatisant pour la pellicule que le système à griffe. L'ensemble de la mécanique est à bain d'huile rendant le système particulièrement silencieux. Objectif Berthiot Cinestar F:50 1:1.5 et anamorphoseur Dialiscope SATEC. La transmission du moteur électrique vers le ventilateur et le chrono est à courroie en toile qui nécessitait d'être enduite de résine afin de limiter le patinage. Le pied supporte les différents interrupteurs de mise sous tension, de démarrage, d'allumage de la lampe excitatrice et de ligne son.
Les liaisons électriques entre l'appareil et le pied sont assurées par de simples plots contacts.
La lecture optique du son est assurée par une lampe excitatrice basse tension et par une photo-diode OAP12. Un amplificateur à lampe avec préampli mélangeur assurait la reproduction du son.
Matériel en état de fonctionnement
Projecteur double poste avec lanternes Eclair
Cet appareil équipait le cinéma de St Jean du Gard.
A l'origine ce modèle ne possédait qu'une seule lanterne qui par un système de coulissement, était présentée en face du chrono activer. La mise en place d'une seconde lanterne a permis de faire des projections sans coupure apparente d'une bobine à l'autre en assurant ainsi 20mn de projection continue par bobine.
Soigneusement stockés dans une remise, tous les éléments de cet appareil ont été rassemblés assurant une parfaite restauration en 2002.
Cet appareil est en état de marche.
Matériel en état de fonctionnement
Projecteur monoposte Simplex High.
Cet appareil équipait la cabine du cinéma Rex d'Anduze.
Deux appareils achetés en réserve par le propriétaire du Rex, ont été installés dans la cabine agrandie de la salle de l'Avenue Rollin en 1975 alors qu'était envisagée la réouverture de la salle. En 1998, ils sont sortis de la cabine dévastée par les intempéries, pour être restaurés. Un poste est achevé. Equipé d'un lecteur Klangfilm à lampe excitatrice et photodiode, le chrono possède un obturateur placé en sortie de lanterne avant la fenêtre de projection au lieu de se situer après la lentille comme la plupart des projecteurs de l'époque. Cet aménagement permettait de baisser considérablement la température du couloir de projection et donc de réduire les risque d'inflammation de la pellicule qui dans les années 1920 étaient en nitrate de cellulose très inflammable, puis remplacé par les films dits "de sécurité" en acétate de cellulose, moins dangereux mais tout de même sensibles.
Le second poste de la cabine est en cours de restauration.
Cet appareil en état de marche.